Pourquoi agir?

la Boucle de Roumare

Association pour la sauvegarde et la mise en valeur de la Boucle de Roumare

Pourquoi agir?

Boues de dragage

La Boucle de Roumare a connu des facteurs de mutation importants à partir de la seconde moitié du XXème siècle. Ainsi, pour permettre la circulation de gros bâtiments sur la Seine, le Port Autonome de Rouen doit draguer le chenal. Les boues de dragage obtenues ont été déposées sur les berges de Sahurs sur une surface d'environ 40 ha à partir de 1984.

 

Or, ces sédiments pollués sont toxiques pour l'homme. Facteurs de contamination de la nappe phréatique, ils représentent un danger pour la santé publique et compromettent l'agriculture. Ce mode de dépôt a également un fort impact sur l'environnement : outre la destruction irréversible des zones humides, le rehaussement du sol de près de 15 mètres par l'apport des matériaux modifie l'équilibre hydraulique de la zone. Les dispensions des crues s'en trouvent dès lors affectées.

 

L'Association de la Boucle de Roumare a été créée en 1979 dans le but de soulever le danger de santé publique et la condamnation d'un site écologiquement remarquable. Portant l'affaire en justice, le dossier est allé jusqu'au Conseil d'Etat qui a fait jurisprudence en 1997 en interdisant le dépôt de boues de dragage sur les berges de la Seine.

Les travaux étaient initialement prévus pour une période de 10 ans, mais il a fallu attendre le 31 décembre 2003 pour que ces dépôts soient définitivement stoppés. Les casiers de Sahurs attendent actuellement un réaménagement arboré. Le dépôt des sédiments dans les ballastières a été trouvé comme solution alternative.

 

Aujourd'hui, la Boucle de Roumare n'est pas pour autant débarrassée de pressions. En 2002, le projet d'implantation d'un pipeline d'hydrogène liquide reliant les sites industriels de Rouen et Le Havre a été évoqué; il est au point mort actuellement. De plus, en 2004, le port a lancé un projet d'extension du terminal portuaire sur la rive gauche, en face d'Hautot-sur-Seine et de Sahurs. Les communes ont donné un avis défavorable au projet pour nuisances sonores et environnementales. L'Association de la Boucle de Roumare a proposé de réutiliser les friches industrielles existantes au lieu de dégrader un site vierge, ce qui a été approuvé par les communes.

 

Banalisation du paysage : la poussée du pavillonnaire

En Boucle de Roumare, le bâti a traditionnellement pris place le long des axes de circulation. Au début des années 70, l'arrivée d'une population nouvelle s'est amorcée ; des lotissements ont été construits dans chacun des sept villages de la Boucle. En 25 ans (1975-1990), la population en Boucle de Roumare a progressé de près de 40%. L'arrivée de la population s'est ensuite ralentie dans les années 90 : il a fallu adapter les infrastructures à l'extension des villages et le foncier disponible s'est raréfié. L'implantation récente de maisons particulières, notamment à Quevillon, St Pierre-de-Mannevillle et Saint-Martin-de-Boscherville, semble relancer le marché immobilier. Ainsi, la demande de logements s'intensifie sur la zone depuis deux à trois années. La zone est devenue très recherchée par la qualité de vie qu'elle offre à la porte d'une grande ville. Ce mouvement récent d'urbanisation annonce-t-il à long terme des constructions continues le long de la route départementale 67 reliant les villages ?

 

Banalisation du paysage : le recul de l'activité agricole

En Boucle de Roumare, la Surface Agricole Utilisée (SAU) au recensement agricole de 2000 est d'au moins 2370 ha. L'agriculture est localisée sur une 'bande centrale', entre prairies humides et forêt, sur les coteaux en pente douce.

 

L'agriculture consiste essentiellement en l'élevage de vaches laitières ,la culture maraîchère et le maïs. L'agriculture en Boucle de Roumare est-elle menacée ? Le canton de Grand-Couronne - auquel appartiennent les communes de Val-de-la-Haye, Hautot-sur-Seine, Sahurs et Saint-Pierre-de-Manneville, a perdu 21% de sa SAU depuis 1988. De plus, on note la baisse des exploitations au nombre de 64 (dont 26 professionnelles) en 2000 contre 93 en 1988. Cet état des lieux se solde par deux phénomènes : la vente de terrains au profit de lotisseurs et l'agrandissement de la SAU des exploitations.

 

Or, la Boucle de Roumare préserve une activité agricole rare dans la proche couronne de la ville la plus industrialisée du département. L'espace rural occupe donc une place de choix dans le bassin de vie de Rouen.

 

Evolution industrialo-portuaire

Le développement des activités portuaires sur la rive gauche impacte aussi lourdement le paysage et la vie des habitants situés sur la rive droite en créant des nuisances visuelles, sonores et olfactives :

-Implantation de l’usine de fabrication de diester

-Implantation du terminal conteneurs (6 au total)

-Evolution des zones RVSL (Rouen Vallée de Seine Logistique)

-Projet Cemex

-Station de transit des produits de dragage à Moulineaux

 

Archives

 

Retrouvez ci-dessous les documents officiels de l'assocation :

 

La lettre d'Avril 2015

La lettre d'Avril 2014

La lettre de juillet 2012

AG 25/11/2010

AG 20/11/2009

AG 28/11/2008

AG 16/11/2007

AG 11/11/2006

TEST

 

 

Les dossiers approfondis

 

 

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Association de protection de l'environnement

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